Qu’est – ce une représentation graphique ?
La grammaire est une manipulation syntaxique de la phrase. Elle est innée chez les enfants mais à l’école ils doivent l’expliciter. L’enseignant qui traite la grammaire doit bien réfléchir avant de l’utiliser ou de la travailler.
Selon Bélanger et Gauvin (2017), les représentations graphiques qui peuvent également être nommées « organisateurs graphiques » ou « schémas » sont des concepts essentiels pour faire la grammaire, en plus des manipulations syntaxiques et de la phrase de base. Les représentations graphiques (RG) ont des effets bénéfiques telles qu’une meilleure compréhension et rétention de l’information ainsi que rendre les élèves actifs dans leur apprentissage.
Les représentations graphiques sont utilisées très fréquemment. À l’école, nous employons principalement pour travailler autour de textes, que ce soit pour la rédaction, la compréhension et même pour des problèmes de mathématique.
Il a été prouvé que les schémas réduisent la quantité d’informations à retenir, aident à la compréhension et que les élèves mémorisent plus facilement, tout ça en étant actifs.
Il existe plusieurs formes de représentations graphiques. Celles – ci diffèrent en fonction de son utilisation, ce sont 4 axes qui varient d’après les modèles d’arbres syntaxiques. Cela engage alors un modèle d’arbre flexible.
Nous pouvons décomposer la phrase d’après la flexibilité de notre modèle. Dans le cadre scolaire, nous décomposons le premier niveau de la phrase, c’est-à-dire le sujet, le prédicat et le complément de phrase. Il est important de ne garder que les informations utiles afin de ne pas surcharger la représentation graphique. Il en est de même pour les autres niveaux de décomposition, comme le 2ème niveau qui contient les compléments directs ainsi que les groupes verbaux.
Une RG ne contient que des informations essentielles. Nous pouvons y retrouver des groupes composés de noyaux et d’expansions. Dans un schéma qui sert à faciliter la différenciation entre les fonctions et les groupes, les étiquettes de chacun sont opposées et cette manière de faire permet de réduire les confusions. Il faut par contre faire attention à utiliser, dans un modèle d’arbre, l’ordre canonique. L’arbre est fait dans le désordre afin que nous puissions comprendre que les groupes de la phrase peuvent être placés dans différents ordres.
Pour conclure, les modèles d’arbres syntaxiques sont des facilitateurs d’apprentissage de la grammaire. Les élèves qui ont étudié avec ces arbres syntaxiques arrivent inconsciemment à les reproduire. C’est donc un modèle qui facilite l’apprentissage.
Plus couramment utilisée en mathématiques, la représentation graphique est la façon de représenter des données sur un schéma. Elle se compose d’un système d’axe numéroté ainsi que de droites s’étendant sur l’ensemble du système. (C.f. image). Ainsi, elle propose une vision structurée des éléments.
En ce qui concerne la langue, ce qui se réfère à la représentation graphique sont des métaphores, des allégories et des logotypes. De manière générale, une représentation graphique permet d’aider à la mémorisation de concepts. Voici donc une représentation graphique typique en mathématique (Bugnon, 2022).
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Rapport avec le fait divers :
Grammaticalement parlant, le fait divers contient lui-même également sa propre grammaire. Indépendamment du fait que son contenu lui soit propre tant il nous tient en haleine durant la lecture, la grammaire de celui-ci peut être qualifiée de « traditionnelle » puisqu’elle contient ce que l’on voit dès nos premiers apprentissages scolaires. En premier lieu le sujet, celui qu’on retrouve grâce à la formule « qui est-ce qui ? ». Le verbe conjugué, celui sans qui une phrase n’en serait pas une et enfin le complément du verbe ou le complément de phrase. L’un et l’autre se complètent bien qu’ils puissent se passer de cette relation. Mais parfois certains faits divers ne respectent pas toutes ces règles conventionnelles. Souvent certaines phrases, si l’on peut les appeler ainsi et non pas groupes de mots, ne contiennent pas de verbes ou alors pas de complément de phrases et à elles seules elles remanient complétement la visée traditionnelle d’une phrase comme tout le monde la connait. Mais celles-ci sont si caractéristiques du fait divers que l’on ne saurait comment s’en passer. D’autres phrases contiennent des ajouts de ponctuation. Guillemets et points d’exclamation peuvent donc parfois prendre place dans ce monde hostile qu’est la phrase. A leur manière eux aussi, ils modifient et apportent leur touche au fait divers. Nous pourrions alors les considérer comme des représentations graphiques puisqu’ils apportent un support visuel permettant de fluidifier la lecture. D’une certaine manière et cela grâce à eux, leur présence permet aux yeux des lecteurs de suivre plus simplement et aisément le texte. C’est pour cela que l’on ne saurait s’en passer.
Un rapport avec notre stage ?
Sur le terrain nous nous rendons compte qu’imager les savoirs à apprendre est un facilitateur pour l’apprentissage des élèves. En effet la plupart des enfants ont une mémoire visuelle. C’est donc en voyant des schémas, des dessins ou autres qu’ils vont apprendre plus facilement.
Dans les représentations graphiques, se trouvent plusieurs niveaux. Dans chaque savoir il y a plusieurs niveaux et ceux-ci vont être déclinés d’après les besoins des élèves, le niveau ou encore suivant le degré de scolarité.
Nous pouvons donc en retenir que les représentations graphiques et schémas permettent de faciliter l’apprentissage des élèves et sont utilisés quotidiennement dans le cadre scolaire
Sur la photo ci-dessous (Bugnon, 2022) nous pouvons voir un exemple concret d'une représentation graphique utilisée en français par des élèves de 5H. Cette fiche de devoir est tirée du blog CHDécole ( http://chdecole.ch/wordpress/ )
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Et vous chères lectrices et chers lecteurs...
Pensez-vous que les représentations graphiques aident l'apprentissage de la grammaire? D'ailleurs, quelle importance à cette dernière pour vous? Est-elle utile seulement lors de la scolarité? Voilà une petite vidéo, à prendre au 2ème degré, de ce qui peut arriver si on ne maitrise pas correctement la grammaire allemande...
Hey, Dativ! | Sehr witzig - YouTube (Dennis und Jesko, 2017)
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